La dépression est un état de souffrance morale qui présente une forme maladive et insurmontable. Elle diffère des autres troubles psychiques, comme l’insomnie ou l’épuisement professionnel, parce qu’elle en est le prolongement. Elle affecte parfois des groupes de personnes particuliers, dont les femmes enceintes, tout comme elle peut être passagère ou chronique.
La dépression post-partum
S’il y a un groupe catégoriel qui risque d’être une cible principale de la dépression, ce sont les femmes enceintes, même si la grossesse est désirée. Environ 1 à 1,5 femmes sur 10 sont en proie à cette forme de dépression. Elle affecte aussi bien les femmes qui ont eu un avortement spontané que celles dont l’accouchement est survenu à terme. Il est utile de réagir, dès que la tristesse s’installe de façon chronique, en vous tenant à l’écoute de votre propre chagrin. Faites un projet de voyage avec l’être tendre et cher, dans un pays lointain qui invite à la détente et procure l’apaisement. Très souvent, l’absence du mari ou la vie sentimentale orageuse donnent un terrain fertile à la dépression post-partum.
La dépression, une lassitude morale saisonnière
Certaines personnes trahissent un état dépressif, durant une période saisonnière. Les travailleurs assujettis à une charge de travail supplémentaire, lors du pic des activités de l’entreprise, les couples traversant une crise émotionnelle suite à l’absence corporelle, à un conflit violent ou à des problèmes de libido, les étudiants tourmentés par l’attente de l’issue des examens. Autant de groupes sociaux enclins à connaître des épisodes de troubles psychiques qui frôlent la dépression. Etant donné qu’il n’est pas durable, ce genre de dépression ne porte pas à conséquence. Toutefois, elle développe des germes d’irritation ou de mésestime de soi qui compromettent l’existence du malade.
Quand l’individu devient un maniaco-dépressif
L’infortune ressemble à un venin qui agit à petit feu. Les personnes qui ont vécu une expérience traumatisante éprouvent le plus souvent une dépression maniaque ou obsessionnelle. Ce trouble dépressif porte un autre nom qui lui sied à merveille : « le trouble de l’humeur bipolaire ». « Je me sens nul, je ne pourrai être d’une aide quelconque, je suis dégoûté de l’existence car rien ne me rendra le goût de vivre après l’histoire terrible que j’ai endurée». Telle sont les pensées que répètent les dépressifs. Ils se consument dans une détresse profonde à laquelle s’ajoute une anxiété qui annule pour eux toute possibilité d’explorer un meilleur avenir.